Primagaz offre des grosses gâteries à ses clients infidèles pour qu’ils rentrent à la maison
Et vive la concurrence ! Gaz Liberté ayant «oublié» d’ajuster ses tarifs à la baisse ces derniers mois, il est normal que Primagaz essaye d’en profiter pour tenter de récupérer les clients partis voir ailleurs si l’herbe y est plus tendre. Un client infidèle, ça se reconnait facilement : c’est un consommateur qui ne commande plus de gaz depuis au moins 3 ans, et dont la citerne affiche une jauge pas franchement dans le rouge lors de la dernière visite de contrôle.
Depuis le temps que des centaines de familles de la région parisienne sont passées à la concurrence en refusant de passer par la case « changer de citerne », on aurait pu croire que les grands propaniers allaient finir par réagir. Pourtant aucun d’entre eux ne s’est avisé de demander des comptes à leurs clients infidèles : pas une lettre recommandée pour réclamer une seule citerne en six années de fonctionnement du Groupement ! Pas un seul huissier à la porte. Pas une convocation au tribunal. Contrairement à ce que les propaniers laissent entendre dans leur contrat, ils n’ont aucun moyen de rétorsion contre un consommateur qui ne respecte pas la fameuse clause d’exclusivité d’approvisionnement.
Jusqu’à présent, les propaniers du cartel n’avaient pas non plus pris d’autre initiative, pour tenter d’amadouer leurs clients égarés, que de leur proposer d’autres contrats aussi exclusifs et aussi foireux que les précédents.
C’est donc Primagaz qui décroche la palme de la réactivité : des adhérents du Groupement en région parisienne disposant d’une citerne Primagaz « inutilisée » reçoivent actuellement deux types d’offres promotionnelles particulièrement alléchantes : une proposition pour un plein à 690 € TTC la tonne de gaz ( histoire de leur dire « on a merdé avec vous par le passé et on s’excuse » ) ; ou une proposition pour un plein à 690 € TTC, assortie d’un contrat pour 3 ans avec un prix fixe de 990 € TTC (voir pièce jointe ci-dessous ).
N’étant pas client de Primagaz à titre personnel (pas encore), j’ai été rapidement mis au parfum de cette initiative par les membres du Groupement qui ont sollicité mon avis sur ces propositions qui leur semblaient un peu trop belles pour être vraies. Je leur ai répondu qu’il ne servait à rien d’avoir des scrupules, et qu’ils devaient profiter de cette aubaine aussi longtemps qu’ils le pouvaient. Le Groupement Propane Libre n’a certainement pas été mis en place pour constituer une rente pour Gaz Liberté, ni pour rendre les consommateurs dépendants d’un nouveau propanier, mais bien pour engager une baisse substantielle des prix du gaz en citerne en renforçant la concurrence ….et accessoirement pour déblayer le terrain juridique en attendant l’arrivée de nouveaux distributeurs indépendants.
Il faut noter un point commun à tous les clients Primagaz qui ont reçu un courrier ou un SMS racoleur ces derniers jours : ils ont tous arrêté de commander chez Primagaz depuis plusieurs années. Et tant pis pour les quelques clients qui commandent du gaz « tantôt chez l’un, tantôt chez l’autre » afin de ne pas « éveiller les soupçons » : leur historique client ne présentant aucune anomalie flagrante, sinon un ralentissement du rythme de commande, ils n’auront probablement pas la chance de recevoir un courrier ou un SMS de Primagaz leur indiquant qu’ils ont gagné un joli cadeau. Ce n’est pas pourtant faute de l’avoir dit et redit aux membres du Groupement Propane Libre : plus vous êtes intransigeant avec les propaniers, plus ils vous respectent, et plus ils sont aux petits soins avec vous. Il est donc contre-productif de tenter de dissimuler vos infidélités en commandant de temps à autre chez votre ancien fournisseur. Soyez entier : allez au bout de vos idées !
Je soumets à la suite mon « interprétation libre » des derniers tarifs domestiques offerts par Primagaz (si vous avez reçu d’autres tarifs intéressants différents des tarifs publics, n’hésitez pas à nous les communiquer) :
Tarif spot pour les clients Primagaz infidèles à Primagaz : 690 € TTC (tarif exceptionnel super promo)
Tarif des nouveaux clients Primagaz débauchés chez les concurrents : 830 € TTC la première année ( années 2 & 3 : tarif public ou tarif négocié) . Tarif promotionnel réservé.
Tarif des clients Primagaz se réengageant chez Primagaz pour 3 ans : 990 € TTC (prix fixe 3 ans). Tarif promotionnel général.
Tarif public PRIMACONFIANCE (mai 2016 ) des clients Primagaz qui n’ont ni la possibilité de changer de fournisseur, ni la possibilité de se réengager : 1350 € TTC (hors abonnement). Tarif normal « non promotionnel »
Prix moyen du propane domestique en France en mars 2016 (tous propaniers confondus) : 1549 € TTC (base Pégase, Ministère de l’Ecologie – Données mensuelles)
A comparer avec le prix maximum légal du propane vrac en Belgique en mars 2016 applicable à TOUS les consommateurs belges quel que soit leur fournisseur : 890 € TTC
Chacun tentera comme il peut de s’y retrouver dans cette échelle de prix démesurément étirée. Une échelle reflétant une considération du propanier envers ses clients indexée sur la capacité de ces derniers à changer rapidement de fournisseur. La concomitance de tarifs dits « publics » et de tarifs réservés à une poignée de clients ( » tarifs exceptionnels », « tarifs promotionnels spéciaux »…), montre le caractère discrétionnaire des tarifs pratiqués par les propaniers. Ces tarifs discrétionnaires devraient en principe donner le tournis aux services de la Répression des Fraudes…. à moins qu’ils ne démontrent leur inefficacité à solutionner la question de l’absence de concurrence sur ce marché.
On peut sans crainte avancer un diagnostic sur le fonctionnement du marché du propane vrac en France : soit les consommateurs français de propane ne se rendent pas compte de l’énorme injustice tarifaire qui règne sur ce marché, soit ils sont empêchés d’agir contre cette situation inique. Dans un cas comme dans l’autre, la responsabilité de l’Etat est engagée dans son incapacité à réguler le marché au bénéfice des consommateurs.
Pour ce qui nous concerne, nous retiendrons qu’être infidèle à son propanier est très avantageux : vous diminuez votre prix d’achat une première fois lorsque vous quittez votre propanier pour vous approvisionner ailleurs; et vous diminuez une seconde fois en le retrouvant ! Et ainsi de suite…..Cette histoire est bien la preuve que la seule manière de faire baisser le prix du propane dans les conditions actuelles du marché, est de donner les moyens aux consommateurs de pouvoir être toujours infidèle. C’est pour cette raison qu’a été créé le Groupement Propane Libre.
Que vous soyez ou non clients de Primagaz, n’hésitez pas à réclamer, vous aussi, du propane à 690 € TTC la tonne auprès de votre fournisseur habituel. Et si Gaz Liberté veut désormais garder ses clients, il va falloir qu’il baisse aussi ses prix.
La concurrence vous dis-je ! La vraie !
Bécassine chez les Rockefellers. Histoire du débarquement du gaz de schiste américain en France
A entendre Ségolène Royal parler du gaz de schiste américain dont elle souhaite interdire l’entrée sur le territoire français, on ne peut qu’hésiter entre rigolitude et navritude. On ne s’étendra pas sur l’impossibilité technique, largement commentée dans la presse, d’assurer la traçabilité des gaz non conventionnels durant leur transport sur terre ou sur mer. On rappellera juste que des cargaisons entières de GNL et de GPL sont communément transbordées en pleine mer à chaque extrémité du canal de Panama afin de permettre la traversée du canal par des bateaux de moindre tonnage. Dans pareil cas la destination finale -ou le point de départ- de la cargaison est officiellement indiquée comme la zone de transfert de Panama*, ce qui permet toutes les manipulations possibles quand à la provenance réelle du gaz. Si notre ministre avait la moindre expérience du monde des affaires, elle saurait que les traders ne sont JAMAIS à court de combines pour maquiller des transactions irrégulières.
Personne ne semble avoir relevé en revanche, au Ministère de l’écologie, que le gaz de schiste américain, sous la forme de propane de schiste, inonde DEJA le marché français et les marchés voisins depuis plusieurs années ! Les citernes du nord de l’Europe et au nord de la Loire, approvisionnées depuis les ports belges et néerlandais, regorgent toutes de propane de schiste américain.
Rappelons pour commencer que les Etats Unis n’ont jamais exporté de propane (sauf de manière anecdotique auprès de ses voisins canadiens et mexicains) AVANT de commencer à exploiter le gaz de schiste. Ce qui signifie que le GPL exporté depuis 2011 en quantité toujours plus importantes (les USA sont aujourd’hui le premier exportateur mondial de GPL devant l’Arabie Saoudite) provient exclusivement du gaz de schiste dont il constitue un sous-produit (le propane et le butane font partie de la famille des « liquides de gaz naturel » associés au gaz naturel dans les gisements de schiste ). Par comparaison le gaz naturel liquéfié objet des contrats Engie et EDF ne proviendrait qu’à 40 % de gaz de schiste. Rappelons aussi que la France est, en volume consommé, de loin le premier marché pour le GPL en Europe du Nord. Et donc le premier marché pour le GPL provenant du gaz de schiste américain. On en déduit qu’une partie importante des arrivages américains de GPL en Europe du nord atterrit depuis longtemps dans les dépôts des grossistes et détaillants français. Il serait donc temps que notre ministre se réveille………
Au cas où certains journalistes aimeraient avoir des idées plus claires sur la question, voilà ce qu’on peut trouver dans la presse spécialisée sur les arrivages de GPL américain en Europe du nord ce mois-ci (mai 2016). Le texte qui suit est extrait du site « Hellenic Shipping News» en libre accès sur Internet ( traduit de l’anglais) :
« Un autre facteur poussant actuellement les prix du spot à la baisse est le nombre de cargos de propane qui doivent arriver en Europe en provenance des Etats Unis ce mois-ci. Selon des sources autorisées, les VLGCs ( ndlr : les plus gros parmi les cargos de gaz liquéfiés) en instance sont le BW Sakura , le Corsair, le BW Energy et le G Paragon »
( ndlr : à eux 4, ces cargos représentent environ 250 000 m3 de GPL issu du gaz de schiste américain, rien que pour le joli mois de mai…….).
Toujours selon cette source « Il y a un volume substantiel de propane qui arrive des Etats Unis en mai et cela couvrira les besoins du marché d’Europe du nord. A court terme le marché est suffisamment approvisionné »
« Selon Platts cFlow, le logiciel de suivi des échanges, le BW Sakura est arrivé dans la province de Zélande des Pays Bas mercredi 4 mai 2016 en provenance de la Gulf Coast (Texas), alors que le Corsair a quitté Houston le 25 Avril et doit arriver vers Anvers autour du 9 mai. La destination finale des deux autres vaisseaux n’a pas été dévoilée »
Toutes ces informations sont en libre accès. Si les journalistes avaient un tant soit peu consulté Internet avant de recopier bêtement les communiqués du Ministère, ils auraient découvert eux mêmes le pot aux roses.
En résumé, si l’on comprend bien notre ministre, les membres du cartel français du propane devraient immédiatement cesser d’acheter de propane sur le marché ARA, puisque celui-ci est inondé par le gaz de schiste américain, au point que les derniers arrivages suffisent à approvisionner toute l’Europe du nord.
J’attends avec impatience de voir les directives du gouvernement français interdisant dès demain à Primagaz France (filiale du plus important acheteur sur le marché d’Europe du Nord), à Butagaz, à Antargaz ainsi qu’à Vitogaz d’acheter du propane issu du gaz de schiste américain débarqué en Europe du Nord !
A moins, évidement, que tout ceci ne soit pas un nouvel épisode de Bécassine, mais une pure opération de communication politique, sur l’air de :
« Couvrez ce gaz que je ne saurais voir.
Remplissez-en vos réservoirs.
Par de pareils objets les âmes sont blessées.
Et cela fait venir de coupables pensées. »
Dans un cas comme dans l’autre, que nous ayons affaire à Bécassine ou à Tartuffe, la suite n’est guère rassurante pour les consommateurs français.
Ceci étant dit, et sur le fond, on ne peut pas donner tort à Ségolène Royal de s’intéresser, et de tenter d’intéresser les multinationales et les consommateurs, aux conditions de production des biens et denrées importés et consommés chaque jour. L’effondrement du Rana Plaza dans la capitale du Bengladesh, nous rappelle que la transparence et l’information du consommateur est une condition essentielle de l’amélioration des conditions de production. Entre appel au boycott, diplomatie économique, limitation et taxation des importations, le champ d’intervention possible des ONG et des gouvernements est suffisamment large pour entraver ou tenter d’entraver les nombreuses dérives de la mondialisation. Encore faudrait-il que nos gouvernants arrêtent d’infantiliser les entreprises et les citoyens en prônant brutalement n’importe quelle interdiction au nom d’un principe supérieur, fut-il écologiquement justifié.
Cela s’appelle le pragmatisme et c’est ce qui fait le plus défaut dans notre pays, et pas uniquement chez nos gouvernants…. Le fait que le pragmatisme soit une idée anglo-saxonne et singulièrement américaine (**), ne doit pas nous interdire , là encore, d’en faire un usage modéré et à bon escient.
(*) Sur les opérations de transbordement du gaz liquéfié aux abords de Panama, lire l’article « Panama Canal lock size affects tracking of US propane export data ». Où il apparaît que même les statisticiens de l’EIA chargé de suivre et comptabiliser les exportations américaines de GPL, n’arrivent plus à suivre la flotte américaine …Imaginez alors les personnes chargées de faire la même chose en France……
(**) Voir l’oeuvre des philosophes américains Charles Sanders Peirce, William James et John Dewey
Les consommateurs doivent pouvoir acheter les citernes de gaz, selon la Commission de la Concurrence d’Afrique du Sud
La Commission de la Concurrence d’Afrique du Sud (Competition Commission) vient de terminer une enquête de deux ans sur le fonctionnement du marché du GPL en Afrique du Sud. Aucune surprise dans ses recommandations préliminaires qui doivent être examinées par les parties prenantes avant le 7 Juin prochain : selon la Commission, le marché sud africain du GPL doit tendre vers la dérégulation à travers des mesures principalement destinées à aiguillonner la concurrence.
« Il y a des obstacles structurels à la concurrence qui sont susceptibles de gêner la croissance de l’industrie du GPL » selon le communiqué de la Commission de la Concurrence d’Afrique du Sud. « On constate des goulots d’étranglement significatifs dans l’environnement réglementaire qui réduisent les possibilités d’une concurrence nouvelle »
L’Afrique du Sud fabrique 300 000 tonnes de GPL par an, pour des ventes totalisant 1,5 milliards de rands. En 2015, la Commission a fait des enquêtes et des saisies dans les bureaux de African Oxygen, Oryx Oil South Africa, Easigas, LPG Safety Association, KayaGas, et Totalgaz Southern Africa.
La Commission a trouvé que certains contrats de fourniture de GPL à long terme ont été renouvelés auprès des mêmes grossistes pendant plus de 25 ans, et peuvent contenir des clauses de renouvellement illimité. Elle propose de réduire la durée des contrats d’approvisionnement en gros, d’annuler la pratique des renouvellements automatique, et d’introduire un mécanisme d’allocation où tous les grossistes sud africains pourraient enchérir sur le GPL importé. Elle préconise en outre d’allouer un pourcentage minimum des volumes importés à des petits grossistes en GPL afin de permettre l’entrée de nouveaux concurrents sur le marché.

Ceci n’est pas la capitale de l’Afrique du Sud……
Le GPL fait partie des combustibles dont le prix est fixé par le Central Energy Fund du Département d’Etat de l’Energie le dernier vendredi de chaque mois, pour prendre effet le premier mercredi de chaque mois.
Dans le cas du GPL, le gouvernement fixe un prix maximum de vente au détail ( ndlr : comme la Belgique et le Luxembourg) , au contraire de l’essence ( où il détermine un prix fixe basé sur le taux d’octane et la région géographique) ou le diesel, où il fixe le prix de gros mais permet aux stations service de se concurrencer sur le taux de marge.
« La Commission propose de mettre en oeuvre progressivement les mesures permettant d’aller vers un marché du GPL dont les prix sont déterminés par le marché, et de créer un environnement économique favorable à la concurrence »
Une autre recommandation est de permettre aux consommateurs de devenir propriétaire de leur citerne. Le système où les fournisseurs de gaz gardent la propriété des citernes donnait lieu à des abus généralisés, selon la Commission. Allez, on se la refait une seconde fois et en anglais pour le plaisir. « The incumbent system of gas suppliers owning the cylinders was open to widespread abuse » (apparemment un « cylinder » doit désigner une citerne en Afrique du Sud – alors que le terme est réservé aux bouteilles de gaz en Amérique du Nord).
Quoi ? Des abus généralisés envers les consommateurs de GPL ? Pas possible !!! ??? Heureusement pour les consommateurs français, de tels abus généralisés sont impossibles en France : nul doute que la DGCCRF mettrait immédiatement le holà si les propaniers s’avisaient de vendre le propane à des prix abusifs en profitant lâchement de leur droit de propriété sur les réservoirs….Et si la DGCCRF continue à faire juste « semblant » de vouloir résoudre le problème, grâce à Nuit Debout, dorénavant, nous allons pouvoir dénoncer publiquement les marques qui ne sont pas gentilles avec les consommateurs. Na ! Il suffira de rajouter le nom de Vitogaz sur la liste des méchantes marques pour désigner à la vindicte populaire ce propanier comme un escroc, à peine plus recommandable que Caca-Cola ou Mc Donaz. Et hop, le problème sera résolu….On appelle cela la « pensée magique » : il suffit de tous le vouloir très fort, et les choses s’accomplissent d’elles-même comme par miracle…..
Quand la foudre frappe près d’une conduite de gaz enterrée…….
La presse locale américaine du 16 mai 2016 (merci Google Actualités !) nous apprend ces jours-ci une nouvelle pour le moins surprenante. En plein coeur du Wisconsin, cet état du nord des Etats Unis autrefois colonisé par les français comme en atteste encore des noms de villes bien de chez nous (Eau claire, La Crosse, Nicolet, Vaudreuil …), un éclair a frappé un arbre situé à côté d’une citerne aérienne de propane alimentant un chalet ou bungalow, mettant le feu à la conduite de gaz…..
Ce sont les pompiers de Black River Falls, alertés par un appel téléphonique, qui se sont rendus dans la petite ville d’Adams dans le Comté de Jackson. Leur enquête a révélé qu’un arbre près d’une citerne de gaz avait été frappé par un éclair, ce qui avait provoqué une rupture de la canalisation de propane en cuivre enterrée, courant depuis la citerne jusqu’au chalet. Le gaz était en feu lorsque les pompiers sont arrivés mais il n’y avait pas d’incendie à proprement parler. Le feu a été arrêté simplement en tournant la vanne d’arrêt de la citerne.
En inspectant la maison , les pompiers se sont rendus compte que la canalisation de gaz avait aussi commencé à mettre discrètement le feu dans le vide sanitaire à l’endroit où la conduite de gaz pénètre dans la maison, ainsi qu’aux solives de soutien du plancher du rez de chaussée. Il a fallu que les pompiers découpent un trou dans le plancher pour aller éteindre le feu dans le vide sanitaire.
On savait déjà que les arbres représentaient un danger en cas de chute de branche sur la conduite de gaz aérienne, voilà maintenant que les arbres et leurs racines représentent un danger en cas de foudre pour les conduites de gaz enterrées…….Conclusion : il n’est pas recommandé de laisser pousser en hauteur les arbres qui se trouvent dans le voisinage de votre citerne, au risque qu’ils se transforment en paratonnerre…
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